À la sortie du métro Mairie de Saint-Ouen, se trouve l’ancienne patinoire de cette ville, transformée en salle d’exposition, par laquelle on accède via un escalier métallique, comme on se l’imagine des escaliers de secours des vieux immeubles new-yorkais.

Junior Fritz Jacquet y a installé ses fonds marins, en origami illuminé.

On est immédiatement saisi par l’ambiance et l’univers qui relient la mer à la mère. La poésie et le froissage de papier, de cavités, de profondeurs, de lumière, de couleur et de relief, l’ambiance sonore également, tout participe à nous plonger dans la matrice. Tout participe à nous émouvoir et à nous émerveiller.

C’est une sorte d’hommage, en quelque sorte, qui est rendu, par le biais de cette installation. Chacun trouvera les liens et les hommages rendus aux siens.

Pour ma part, mon père, né à Saint-Ouen, a été présent et ma fille, qui, malheureusement, n’a pas désiré m’accompagner ce dimanche de mars 2025, découvrir cette exposition extraordinaire, ont été ceux qui se sont imposés tout le long de mes circonvolutions dans cet océan.

Il vous reste jusqu’au 30 mars pour visiter l’œuvre de Junior Fritz Jacquet à la patinoire de Saint-Ouen ; et si vous faîtes un pas de côté, sur la droite, en sortant de cet univers, vous découvrirez ou redécouvrirez la place de la mairie, qui s’appellera bientôt place Jean Jaurès, comme dans beaucoup de ville populaire, avec son patrimoine mis en valeur, sa colonne Morris, sa belle entrée de métro, sa brasserie méditerranéenne, qui vue de loin, donne envie d’y prendre un brunch.