Le magnolia a ses pommes d’hiver couvertes de gendarmes. Les petits dessins géométriques rouges se meuvent imperceptiblement, étonnamment nombreux.
Déferlent une murmuration de sansonnets, bruyants, aux vocalises aigues.
Au début, ils me charment, ils sont quelques-uns. Puis peu à peu, leur nombre se multiplie et ils piquent et maraudent, raflent littéralement les gendarmes, avec une vélocité féroce.
Je passe alors du charme à l’effroi, comme si quelque chose de la préhistoire surgissait devant mes yeux.